22 ans de présence sur le Web et le monde est un milliard de fois plus grand !

July. 29th, 2015 10:03 by Stéphane de LucaPermalink | TrackBack: https://stephanedeluca.com/trackback/894 — updated on Nov. 10th, 2018 17:33 exists for 8 years & 8 months ago  Content not available in English.

Ce serait un truisme que de rappeler à quel point le temps passe vite.

Mais, lorsque cela s’applique à soi, prendre une minute pour regarder ce qui s’est passé depuis la découverte du world wide Web en 1993, n’est pas sans intérêt.

En 1993, après avoir créé 2 boutiques d’assemblage de PCs sur mesures dans le sud de la France, j’intégrais l’industrie du jeu vidéo sur Paris pour diriger STORM pour un éditeur américain.

À l’époque, Mozilla était à le seul butineur de Web. Les sites étaient rares, même aux USA.
L’HTML était maigre, et pas de Javascript. Les performances étaient faibles, et on ne parlait pas encore de Web App ou de OPA (one page application).

22 ans après, on développe des logiciels avec des languages fonctionnels : Javascript, Swift pour ne citer qu’eux.
Les hardwares ont bien changés aussi : du PC isolé — faiblement connecté pour être plus juste — ou de la console de salon (Sony Playstation ou Sega Saturn d’alors), on est passé à un monde fortement mobile (donc connecté) où le cas d’usage d’exception à gérer aujourd'hui est la perte partielle de réseau !

L’abstraction de la puissance de stockage et de calcul est telle qu’on ne s’en soucis plus : on dit même qu'il est (perdu ?) quelque part dans les nuages…

Microsoft Azure puis Hadoop sont devenus monnaie courante. Les algorithmes de BI/G data permettent de paralléliser le traitement des données en raccourcissant les temps de traitement perçus à quelques millisecondes quelle que soit la volumétrie des données : le peta-octet (10¹⁵ octets) étant devenu l’unité de référence de 2015 là où le méga-octet (10⁶) était celle de 1993.

En 22 ans, on a multiplié la zone d’adressage mémoire instantanée par un facteur de 10⁹ ! Soit un milliard de fois plus…

C’est fabuleux.

À tel point qu’aujourd'hui, il devient envisageable de faire du BI/G data côté client et sur un iPhone 6…
En effet, en recyclant la technologie déployée en 2006 sur Mobilezoo.biz et les terminaux J2ME d’alors, dans le contexte de 2015 et des iPhones, mes recherches sur l'usage des algorithmes map-reduce côté client, associés à CloudKit pour la persistence, permettent aujourd’hui d’envisager un traitement sémantique de textes issues de multiples sources, y compris du Web, sur une galaxie de milliers d'iPhone.
Les bénéfices immédiats : réduction drastique des coûts et mutualisation des MIPS consommés en les distribuant sur la population des utilisateurs d’une app.

Aventure à suivre…



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